2 bis rue Paul Rollet
92250 La Garenne Colombes
France
Jacques Reverchon est né le 15 septembre 1927 à Paris dans une famille d’origine lyonnaise.
Passionné par le dessin dès son plus âge, c’est en 1945 que ses parents lui donnent le feu vert pour entrer à l’École nationale supérieure des beaux-arts où il est admis à titre définitif en 1948. Il y suit les ateliers de Narbonne pour la peinture, de Jaudon pour la lithographie et de Goerg pour la gravure. Il complète sa formation par plusieurs voyages d’étude en Italie qui lui donnent l’occasion d’approfondir l’art des grands maîtres et de découvrir des paysages envoûtants.
Et en 1952 son talent de graveur est couronné par deux prix prestigieux aujourd’hui disparus, un second premier Prix de Rome et le Prix Blumenthal.
En 1955, Jacques Reverchon est retenu par l’Académie des beaux-arts pour être pensionnaire à Madrid à la Casa de Velázquez ou Institut français de Madrid. Il y passe deux ans et voyage souvent à travers l’Espagne, été comme hiver, d’abord en train, en bus, puis à vélo, à pied, s’égarant à dessein, partant à la découverte des paysages et des hommes du peuple. Ce séjour marquera à jamais l’homme et son œuvre.
De retour à Paris à l’automne 1957, Jacques Reverchon regagne Paris pour y exercer le métier de professeur de dessin en collège tout en continuant la gravure, son métier premier, et en développant sa vocation de peintre et notamment d’aquarelliste.
En 1962, Jacques Reverchon est nommé professeur de dessin à l’École Supérieure des Beaux-arts de Tourcoing. Il y fonde le premier atelier de gravure de l’École et découvre de nouveaux horizons pour développer son art.
Il décède brutalement à Tourcoing le 21 mai 1968.
Né dans le creuset de l'École de Paris son œuvre a mûri au fil de ses voyages, du Sud au Nord. Dans les trois techniques (gravure, aquarelles, peinture à l’huile), les thèmes abordés sont : chevaux, cirque, corrida, flamenco, danse, musique, nu, portrait, paysage, nature morte.
Durant sa courte carrière, il a produit près de 340 estampes, principalement gravures sur cuivre et lithographies. 257 d'entre elles ont été remises à la Bibliothèque nationale et ont donné lieu à un catalogue raisonné.
